Section PCF RATP

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Assemblée du 23 juin 2017 - Rapport introductif

Cher-e-s camarades,

Notre AG d’aujourd’hui est consacrée à l’analyse de la situation politique radicalement nouvelle qui résulte des élections présidentielle et législative, aux enseignements que le PCF doit en tirer et à notre plan de travail pour les mois à venir.

Les résultats sont évidemment très décevants et graves pour notre parti. Ils tiennent à la fois à des causes institutionnelles liées à la crise démocratique, aux trahisons et renoncements du pouvoir socialiste lors de ce quinquennat qui pèsent sur toute la gauche, également au positionnement et à l'attitude très hostile de la FI à notre égard, mais aussi aux erreurs importantes de notre propre parti.

Il y a un fort besoin de débattre entre nous pour cerner l’origine de nos difficultés et les moyens de les surmonter. Le Conseil national se réunit aujourd’hui même et demain. Lors de notre assemblée, il s’agit d’engager une discussion qui est appelée à se poursuivre, de formuler de premières préconisations sur les changements à opérer dans le parti et de réfléchir ensemble à comment mener le débat démocratique de la meilleure façon avec les communistes.

 

L’analyse du résultat des législatives et de la situation politique nationale

Première caractéristique de ce scrutin : l’abstention très élevée.

51,3% au 1er tour, et 57,4% au 2nd tour : C’est la plus forte depuis l’instauration du suffrage universel… en 1848 ! Selon Ipsos, l'abstention n'est toutefois pas homogène sur l'ensemble de la population. Elle a été deux fois plus importante chez les jeunes électeurs (64% chez les moins de 35 ans) que chez les plus âgés (35% chez les plus de 60 ans), a davantage concerné les employés (61%) et les ouvriers (66%) que les cadres (45%) et décroît avec le niveau d'études ou le niveau de revenu.

Quant aux motivations de vote, selon Harris, elles sont dans l'ordre : a) L'emploi ; b) Le pouvoir d'achat ; c) La lutte contre le terrorisme. Mais pour l'électorat FI et le nôtre, c'est d'abord la lutte contre les inégalités, l'emploi ensuite, et l'environnement et le développement durable enfin. 

 

Sur le score de REM-MODEM : la coalition du Président obtient au final 350 députés après le 2nd tour. Mais les 32 % du 1er tour sont le score le plus faible pour le parti d'un Président lors d'une législative qui suit la présidentielle. Les 350 députés débouchent sur une majorité écrasante qui témoigne donc de la faiblesse des autres forces politiques, PS en tête, LR également et dans une moindre mesure du FN et de la gauche.

La domination de la République En Marche du premier tour renvoie évidemment en premier lieu à la présidentialisation, de plus en plus forte à chaque scrutin de la Ve République, conduisant plus que jamais à ce que l'objet unique des élections législatives soit de donner une majorité au Président de la République.

Cependant, loin d'une adhésion générale à la formation du Président, le fait central du premier tour est que seuls 16 % de la population (rapportée au nombre d'inscrits), majoritairement des personnes âgées et issues de classes favorisées, vont être représentés avec les pleins pouvoirs. Voilà une des fonctions de plus en plus injustifiable et inacceptable de notre mode de scrutin. Macron, qui avait annoncé son intention de le changer en introduisant une dose de proportionnelle, reporterait ce changement à 2018 au moins. La différence entre les choix politiques d’une Assemblée nationale aux couleurs d'En Marche et les aspirations d'une majorité de Français pourraient donc entrer en contradiction forte dans les prochains mois.

La large majorité dont dispose le Président va bien sûr l'avantager dans un premier temps, mais peut aussi se retourner contre lui. D'abord, il n'aura aucune excuse s’il n'y a pas de résultats politiques. Ensuite, la diversité de ses 350 députés va forcément s'affirmer, des lignes de fracture apparaîtront inévitablement. Par ailleurs, le fait que la plupart ne soient pas des professionnels de la politique ne peut constituer un atout qu'à partir du moment où on cherche effectivement à répondre aux préoccupations populaires ; mais, au regard des intentions présidentielles et du contexte politique, cela peut aussi se retourner contre le Président.

La droite a été profondément déstabilisée par le choix d'un dirigeant des Républicains, Edouard Philippe, comme Premier Ministre. Macron avait réussi à fracturer la gauche au présidentielle, il a réussi à fracturer la droite aux législatives. En témoigne la division des députés LR en deux groupes parlementaires distincts.

Le PS, avec 1,7 million voix (7,44%), subit une perte de près de 6 millions de voix et 22 points par rapport à 2012. 45 députés aujourd’hui, c’est une perte sèche de 235 députés. C'est clairement la fin du PS tel qu'on l'a connu ces dernières décennies. Quel que soit l'avenir du parti lui-même, il est très probable que le futur groupe parlementaire s'inscrive en appui de la majorité présidentielle, aucun « frondeur » n’ayant été élu.

Le FN a pour la première fois depuis de nombreux scrutins enregistré un recul (- 500 000 voix par rapport à 2012), victime comme d'autres des logiques institutionnelles, mais aussi de la mauvaise gestion du 2nd tour de la présidentielle.

Nous en arrivons à FI : 2,5 millions voix (11,02%), soit un gain d’environ 700.000 voix et 4 pts par rapport au score du Front de gauche en 2012. Elle a obtenu 17 députés qui lui permettent de constituer un groupe à l’Assemblée.

Même si le résultat est en-dessous des espérances des dirigeants de FI, JLM a réussi malgré tout à installer à un haut niveau une nouvelle force politique. Il nous faut évidemment tirer des enseignements de la façon dont il a obtenu son très haut score à la présidentielle, car, bien que critiques de sa démarche et tout en constatant le gâchis de la division qu'il a voulue aux législatives, on peut lui reconnaître un succès électoral qui doit nous interroger. D'autant plus que ces législatives l'ont montré : la FI est désormais clairement en concurrence directe avec notre parti sur le terrain de la gauche.

Pour notre part, le PCF : 720 000 voix (3,17%) (le chiffre du ministère de 615 503 voix et 2,72% ne tient pas compte des candidatures qu’on soutenait, mais qui n’ont pas l’étiquette PCF). Notre score représente une perte de plus d’1 million de voix (3 pts) par rapport au score FDG de 2012 et de 400.000 voix par rapport à 2007 (1 pt). Ce dernier chiffre montre l'ampleur de notre échec électoral en matière d’influence.

11 député-e-s communistes ont été élu-e-s, dont 1 dans le 92 et 2 dans le 93. C’est un gain de 4 députés. Comme dans la précédente mandature, en nous associant à 4 députés des départements d’outre-mer, nous avons réussi à constituer un groupe parlementaire, ce qui va nous donner les moyens de mener la bataille à l’Assemblée.

 

Le débat à ouvrir dans le parti

Les raisons de notre échec électoral doivent faire l'objet d'un débat important dans le parti que nous initions aujourd'hui et qui devra se déployer dans les prochains mois de la manière que nous jugerons la plus appropriée nationalement, à travers une Conférence nationale ou un Congrès exceptionnel. Au-delà de ces moments nationaux, nous devons réfléchir ensemble à une méthode pour mener ce débat démocratique qui permette de mieux prendre en compte l'avis des adhérents que les processus inscrits dans nos statuts. Ne faut-il pas par exemple une première phase permettant aux communistes de recenser eux-mêmes – et non la direction nationale seule – les questions que nous devons traiter ?

Une question est au cœur du problème auquel nous avons fait face à ces élections : Quelles étaient les raisons pour un électeur de voter communiste ? Si nous savions nous-même répondre clairement à cette question en affirmant une ambition nationale, nous serions dans une meilleure situation qu'aujourd'hui.

C'est d'ailleurs pour avoir trop douté de nous-même, de la richesse de notre corps militant, de notre capacité à peser dans l'élection majeure de nos institutions et à incarner une force renouvelée en phase avec les aspirations populaires, que nous avons fait, après tant de tergiversations, un choix pour la Présidentielle qui était en fait un non-choix, que nous payons aujourd'hui au prix fort au regard de la logique institutionnelle. Et au-delà du choix pour la présidentielle, tant que nous n'agirons pas à chaque échéance, chaque lutte, chaque élection, comme une grande force politique, nous échouerons.

Bien sûr il ne suffit pas de dire que nous avons cette capacité, il faut des changements dans notre organisation pour la déployer. Non pas valoriser étroitement une identité communiste que les citoyens ne perçoivent plus au regard de notre affaiblissement historique, mais la question de notre identification reste centrale : nous devons reconstruire des identifiants d'un communisme de nouvelle génération.

Et c’est à partir de l'enjeu de notre identification que se posent les enjeux des rassemblements à opérer pour construire des majorités, et non l’inverse. A trop vouloir faire du rassemblement l'enjeu principal, on laisse de côté les contenus politiques sur lesquels nous voulons rassembler. Avant de proposer à d'autres forces de se retrouver avec nous, il faut savoir sur quoi nous leur proposons de se rassembler et faire la démonstration de notre propre dynamique. Sinon, notre parti et nos idées ne peuvent exister dans le rassemblement. Concentrons-nous d'abord donc sur ce que nous voulons pour notre pays.

Quelle France voulons-nous ? Et comment travailler à construire des fronts politiques, sociaux, citoyens répondant aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens à partir de ce que nous proposons ? Par exemple pour un travail libéré de l’aliénation capitaliste avec notre projet de sécurité d’emploi et de formation trop peu connu ; pour un renouveau de l'industrie au service de l'humain et de la planète ; pour des services publics de proximité à la hauteur des besoins. Voilà ce que nous ne savons plus faire à l'échelle nationale, alors que notre action dans les territoires montre que nous avons une réelle capacité en la matière. Et chemin faisant, nous reconstruirons dans l'action, dans les luttes, une nouvelle complémentarité d'intervention entre forces politiques, syndicales et citoyennes.

Attention par ailleurs à ne pas mettre en avant uniquement des changements de façade, comme par exemple (puisque c'est parfois dans le débat) un changement de nom de notre parti. Un tel changement sans dynamique politique réelle sur notre stratégie, notre projet, notre organisation, un renouveau de nos initiatives politiques, tomberait totalement à plat. Pire, on perdrait le peu d'identification dont nous disposons encore. Si on veut parler communication, alors commençons par communiquer efficacement sur les identifiants que nous aurons reconstruits. Cela suppose de donner à voir de la richesse de la diversité de notre parti, de sa jeunesse, de ses ouvriers, employés, de ses élu-e-s, de ses syndicalistes. La mise en place d’un porte-parolat collectif du parti n’est-elle pas posée ? Il y a certes des obstacles réels à notre intervention médiatique, mais ne les construisons pas nous-mêmes.

 

La riposte politique à organiser

Au-delà du débat que nous avons à mener, nous devons engager une riposte politique d'ampleur dans les mois qui viennent car le nouveau pouvoir entend avancer vite sur plusieurs plans.

En premier lieu avec la casse du Code du travail. Macron veut remettre sur la table toutes les dispositions initialement envisagées dans la loi El Khomri que nous avons pu faire retirer par la mobilisation des salariés lors du précédent quinquennat. Notamment : élargir les possibilités de décréter des licenciements économiques ; permettre aux entreprises ou à des accords de branche de déroger à la loi pour baisser les salaires ou dégrader les conditions de travail dans plus de domaines que la loi El Khomri ; plafonner les dommages et intérêts versés aux prud’hommes en cas de licenciement ; fusionner les instances représentatives du personnel pour affaiblir la protection des salariés ; autoriser des référendums d’entreprise à l’initiative des employeurs pour valider, par le chantage sur les salariés, des accords rejetés par les organisations syndicales.

A l'inverse, nous portons la nécessité de construire un Code du travail du XXIe siècle pour un nouveau droit à la mobilité et à la sécurité professionnelle des salariés, accompagné de pouvoirs accrus d’intervention des salariés dans les entreprises. Les parlementaires communistes ont déposé à l’Assemblée Nationale une « Proposition de loi pour une sécurité d’emploi et de formation » sur laquelle nous pouvons nous appuyer dans cette bataille politique qui va marquer l’été. Je pense qu’il faut notamment insister sur une idée simple : Depuis 30 ans, les gouvernements successifs ont réduit les droits des salariés et accru les pouvoirs patronaux, et la crise s’est aggravée ; il faut donc emprunter un autre chemin.

Je rappelle que l’URIF CGT appelle à un rassemblement mardi 27 juin à 12h aux Invalides.

Un autre projet dangereux est la loi annoncée sur la sécurité intérieure, qui revient à inscrire l’état d’urgence dans le droit commun sous le prétexte de lutte contre le terrorisme, et donc à restreindre les libertés publiques avec notamment l’objectif d’empêcher la contestation sociale et de criminaliser l’action syndicale.

Nous allons aussi combattre la réforme de la fiscalité que prépare le gouvernement, car elle va affaiblir le pouvoir d’achat des retraités, priver la Sécurité sociale et les collectivités locales d’importantes ressources, tout en exonérant massivement les plus aisés.

Enfin, un mot sur le projet de loi de moralisation de la vie publique. Si nous en partageons plusieurs mesures, moraliser la vie publique nécessite de transformer notre système politique, car la seule véritable garantie que les décisions soient conformes à l'intérêt des citoyens est qu'ils y soient associés. Or c'est loin d'être le cas. Deux propositions y contribueraient : la création d'un statut de l'élu pour créer des conditions favorables (une sécurité professionnelle en particulier) aux candidatures les plus sous-représentées que sont les ouvriers et employés ; la mise en place de la proportionnelle intégrale à toutes les élections, notamment l'élection législative, pour qu’aucune fraction du peuple ne se sente mise à l’écart de la vie publique. Il faut en outre s'attaquer prioritairement à la porosité grandissante entre les pouvoirs publics et l’argent.

Côté RATP, alors que nous sommes toujours en attente de la nomination du nouveau PDG, trois sujets à résonnance très politique vont dominer la période à venir :

1)      D’une part, il y a la question de la gestion publique ou privée des transports franciliens.

Cet enjeu touche deux aspects distincts, mais étroitement liés : l’avenir du statut d’EPIC de notre entreprise et la libéralisation des réseaux de transport d’Ile-de-France. Dans ce cadre, il y a deux batailles immédiates à mener : Sur le T9, pour que cette ligne ne soit pas soumise à appel d’offres et qu’elle soit exploitée demain par l’EPIC RATP avec des agents sous statut ; et sur la CCAS, contre le projet d’externalisation de l’assurance-maladie qui s’inscrit dans la volonté de faire de la RATP une « entreprise comme les autres » (la CGT appelle à un rassemblement vendredi matin à Lyby).

2)      D’autre part, il faut s’attendre à un nouveau forcing sur la productivité imposée aux personnels, avec à la clé suppressions de postes et dégradation des conditions de travail. Un document confidentiel de la direction est sans ambiguïté à ce sujet. Ce « dumping social » vise à tirer les coûts de production vers le bas en prévision de l’ouverture à la concurrence, mais aussi à dégager une marge pour développer le groupe dans une optique de rentabilité financière.

Le gouvernement vient d’annoncer son intention de produire un décret ou une loi qui cadrera les conditions et le temps de travail des salariés des entreprises de transport en Ile-de-France, en les tirant vers le bas. Nous devons y opposer une bataille pour gagner un socle social harmonisé de haut niveau fondé sur les 32 heures.

3)      Enfin, la liquidation annoncée des régimes spéciaux de retraite nous concerne au premier chef. Elle est partie intégrante d’une offensive plus globale sur les retraites qui vise à remplacer le système solidaire par répartition hérité de la Libération par un système où chacun recourrait à des assurances privées en fonction de ses moyens, livrant ainsi en grand le secteur de l’assurance-vieillesse aux investisseurs.

Pour combattre ce projet, il y a la nécessité de montrer deux choses : l’enjeu de société que porte cette question, et le fait que les moyens existent pour financer une bonne retraite à 60 ans pour tous.

 

Le plan de travail pour notre section

Plusieurs tâches et échéances vont rythmer la vie de notre section :

·        L’Université d'été du parti (les 25, 26, 27 août à Angers) sera un moment important au regard du débat politique interne qui s'ouvre et de la riposte à organiser. Un car avec une cinquantaine de place est comme chaque année prévu au départ de Paris pour alléger les frais de transports. Mais nous pourrions aussi organiser un départ à 3 ou 4 de la section avec la voiture d’une ou d’un camarade.

·        Au-delà de cette initiative, il apparaît nécessaire de reprendre un effort de formation des adhérents. A la fois avec les stages d’accueil du samedi organisés par la Fédération pour celles et ceux qui n’en ont pas encore suivi, mais aussi avec des formations thématiques d’une demi-journée organisées par notre section. « Peut-on réorienter l’Europe et comment ? », « Notre projet de sécurité d’emploi et de formation pour éradiquer le chômage », « La protection sociale et son avenir », « Un nouveau mode de développement humain », « L’évolution du contexte international » : voilà quelques thèmes qu’on pourrait retenir pour monter des sessions de formation à partir de la rentrée.

·        Autre sujet : Notre présence sur les réseaux sociaux. On sait que c’est un moyen de toucher rapidement beaucoup de monde. Pourquoi ne pas structurer une intervention de notre section, en confiant cette tâche à deux ou trois camarades prêts à s’y investir ?

·        La Fête de l'Humanité (15, 16 et 17 septembre) tiendra une place particulière évidemment dans notre activité. Elle se situera à un moment clé de la bataille contre la casse du code du travail (la publication des ordonnances est annoncée au plus tard le 21 septembre). Elle peut être l'occasion d'affirmer une ambition nouvelle pour notre parti. Et elle constituera un important moment de débat entre les forces de gauche au regard des enjeux de recomposition politique.

Sur notre stand, il y a aura le repas d’inauguration le dimanche 10 septembre, et le repas des retraités le vendredi 15. Le Comité de section vous propose par ailleurs d’organiser une rencontre entre les jeunes communistes de notre section, pour débattre de leur place et de leur implication dans l’activité militante.

Les vignettes sont enfin disponibles. Chaque communiste est un diffuseur potentiel. Il faut donc la proposer dès maintenant et tout l’été, en veillant en priorité à ce que le maximum d’adhérents ait payé la sienne au plus vite, car c’est la condition préalable d’une diffusion élargie.

·        Nous proposons aussi de mettre en chantier le numéro de rentrée du « Ca roule ! » dont le contenu pourrait, outre la présentation de la Fête, être tourné vers la mobilisation contre la casse du Code du travail, pour diffusion dès le 28 août.

·        Enfin, je rappelle que nous tiendrons un Congrès de section extraordinaire le vendredi 10 novembre sur l’après-midi. Il s’agira d’élire un nouveau secrétaire et une nouvelle direction de section, mais ce sera également l’occasion d’un débat politique sur la situation générale et sur l’activité de notre section. Nous pourrions préparer ce Congrès en interrogeant les adhérents à travers un questionnaire, notamment à l’occasion de la Fête de l’Huma, sur leurs attentes et sur leur disponibilité à s’engager.

 

Je vous remercie de votre attention, place au débat.