Section PCF RATP

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Assemblée du 24 septembre 2020 - Rapport introductif

Bonjour à toutes et à tous,

 Je vous propose de faire un rapport introductif à la discussion en 3 partie :

 

  • La situation D’Alexandre El GAMAL
  • La situation sociale et politique
  • Les élections et les prochaines échéances électorales à venir

 

 

Une fois n’est pas coutume notre assemblée générale se déroule en distanciel. C’est un exercice qui devient la norme dans une situation qui ne l’ai pas depuis le début de la crise sanitaire en avril dernier.

Alors merci aux camarades de faire l’effort de s’adapter.

Toutefois à noter tout de même que la participation semble plus importante voir plus régulière que dans les précédente AG en Présentiel.

Il en demeure pas moins que la rencontre réelle est toujours plus conviviale et fraternelle que ce type d’échange à distance.

Cette question qui peut paraitre à côté de nos sujets ne l’ai pas tout à fait tant les messages sur le sujet du travail à distance, du télétravail ou du concept de bulle sociale est prégnant dans les débat et la communication gouvernementale.

Pas une info ou un débat sans que la question soit abordée. Une façon comme une autre d’éviter le débat sur le fond et sur les revendications que portent les OS sur ces sujets.

Celles et ceux qui sont en activité à la RATP et qui pratique une acticité support le savent bien le recours au télétravail devient une norme et dédouane l’employeur de certaines de ses obligations, droit à la déconnexion, ergonomie des postes, activités sociales. Les rencontres informelles et les liens entre agents sont distendus ce qui ne facilite pas le débats d’idée et pour les militants freine leurs activités.

Pas étonnent de ce fait que le patronat traine des pieds pour discuter des accords avec les partenaires sociaux.

 

 

Cela me permet en évoquent les questions de relation sociale d’aborder la situation D’Alexandre El GAMAL

A la RATP la répression syndicale est un moyen d’imposer des reculs sociaux

Les luttent contre Loi Travail sous Hollande, contre la réforme des retraites, les mobilisations gilets jaunes sous Macron ont été marqué par de fortes répressions policières. Il en est de même des mouvements pour le service public hospitalier ou les manifs étudiantes.

Vous le savez à la RATP la répression syndicale que l’on pouvait croire disparu à refait surface depuis quelques années au grès des conflits majeurs que nous traversons.

Cet été le Conseil de Discipline a proposé sa révocation et la direction a décidé de suivre cet avis contre Alexandre EL GAMAL, militant CGT au centre bus de Vitry et secrétaire du CSE4.

Rien est dû au hasard. Il s’agit bien d’une attaque majeure contre le droit syndical dans l’entreprise et d’une volonté délibérée d’en entraver l’exercice.

 

Alex, animateur de la CGT dans l’un des dépôts les plus actifs pendant le conflit des retraites. Il y a une volonté de couper les têtes de celles et ceux qui veulent faire barrage aux reculs sociaux, et notamment à ceux de grande ampleur qui se profilent dans le cadre de l’ouverture des réseaux à la concurrence.

 

C’est notamment la question des conditions de travail qui est posée, avec la publication attendue des décrets d’application de la Loi d’Orientation des Mobilités qui vont fixer les règles de temps de travail et de congés applicables aux personnels du réseau de surface (machinistes, mainteneurs, encadrants, agents du contrôle). On le sait : ces textes vont remettre en cause la conquête sociale qu’ont été les 35 heures. La répression contre les syndicalistes les plus actifs est un moyen d’étouffer toute contestation à ce sujet

 

Une pétition a été lancée par la CGT RATP pour exiger l’arrêt immédiat de la procédure engagée contre Alexandre EL GAMAL.

La section communiste de la RATP et les élus communistes de la Région ont été parmi les premiers à réagir.

Et la mobilisation va se poursuivre dans les semaines à venir contre cette décision inique. Je pense que nous pourrons évoquer l’intervention auprès des élus communistes et ce qui est engagé par eux.

Il toujours possible de signer la pétition, c’est un acte de solidarité et militant.

Philippe Bouyssou qui rompt unilatéralement les discutions avec la RATP (et paralyse du coup le projet de transition énergétique du dépôt d'Ivry pour les bus à gaz), le courrier de Chassaigne à la PDG et le fait que nous sommes en train de voir avec els maires d'IdF pour qu'ils envoient des courriers aux Agences Territoriales pour mettre une pression sur l'entreprise.

 

Abordons maintenant  la situation sociale dans le pays

 

La crise sanitaire entraine un enchainement de fermetures d’entreprises et de secteurs économiques en France et partout s’effondrent. Celles et ceux qui sont les plus touchés sont les invisibles souvent ils ont été les premiers de cordées : emplois précaires, CDD, Intérim, environ 500 000 emplois détruits. Et les grands groupes bénéficiaires du CICE sont les premiers fossoyeurs des emplois, automobile, grands groupes commerciaux, dernièrement BRIGESTONE. Ce groupe, premier producteur de pneus au monde ne fait pas de sentiment. C’est la règle de la calculette qui prédomine et l’augmentation des dividendes. Toute la classe politique crie au scandale et appelle plus ou moins à la réindustrialisation en France pour faire obstacle aux économies asiatiques. Mais tous se sont couchés devant les traités de libres échanges et ont renoncer à l’indépendance industrielle de la France.

 

Le plan de relance proposé par Macron et sa clique utilise toujours la même recette tous pour les patrons rien pour les salariés. L’indécence va parfois dans les représentant de la droite ou du macronisme jusqu’à proposer de taxer les retraités, ajouter une journée de solidarité ou encore diminue les aides aux emplois de services.

Le plan Macron compte sur le ruissèlement et 100 milliards bien loin du nécessaire.

A contrario les communistes avec leurs élus formulent d’autres propositions. Pour nous communistes il faut lier relance industrielle, justice sociale, et transition écologique 

 

Les députés et sénateurs communistes ont présentés mardi un contre plan de relance bien diffèrent que celui du gouvernement : nous proposons face aux annonces de 250 milliards de perte un plan à 252 milliards d’euros et 117 mesures.

La crise appelle une réponse politique sans précèdent pas à des ajustements de petits bras inefficace économiquement, injuste socialement et inopérant écologiquement.

Dans les 252 milliards proposés, 150 seraient investi sur 3 ans, dont 17 dédié à des aides temporaires. Chaque année il est possible de récupérer plus de 100 milliards de fiscalité. D’abord en supprimant les 22 milliards que coute le CICE, en créant un grand impôt progressif en fusionnant taxe foncière impôt sur la fortune immobilière c’est 10 milliards et d’autres mesure que je ne détaille pas. Sur les aspect écologique notre plan vise la neutralité carbone en 2050.  Pour la rénovation des bâtiments, 30 milliards. Les communistes proposent aussi de changer LBPI en banque de la transitions écologique et sociale, ainsi que le recours à l’économie sociale et solidaire, c’est une autre visée que nous proposons.

Plus de 27 milliards seraient dirigés vers les transports dont 15 milliards pour le ferroviaire et 2 pour le vélo en mettant fin aux exonérations fiscales pour l’aérien et le routier.

Enfin, pour l’emploi nous maintenons nos propositions de créer des dispositifs antidélocalisation et anti faillite, l’interdiction des licenciements boursier et nous proposons également de conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux. Des mesures sur la TVA, les PME TPE et pour les relocalisations sont aussi au programme.

Souveraineté industrielle, sanitaire et alimentaire sont essentielles. Il est impératif de créer un pôle national du médicament en lien avec un plan hôpital visant à la création de 100 000 personnels supplémentaires.

Augmentation du smic, revenu étudiant, assurance chômage élargie, semaine de 32 heures soutien à l’éducation nationale complètent les propositions.

Ce plan que les communistes propose doit être popularisé et porté à chaque occasion.

 

Dans ce contexte notre parti a décidé d’organiser Les 9 et 10 Octobre des dates de mobilisations. Une marche nationale était évoquée mais vu la situation sanitaire, ce sera des initiatives décidées par les fédérations/sections.

Le PCF organise une mobilisation le 10 octobre pour un "moratoire sur les licenciements", avec notamment des rassemblements devant les préfectures. Il s'agit à cette occasion aussi de demander des comptes à l'Etat sur l'utilisation de l'argent public par les entreprises.

 

Il faut voir si on souhaite organiser quelque chose au niveau de la section ou se greffer sur les initiatives des diverses fédérations d'IdF. Même si tous n’est pas encore finalisé, nous devons en discuter.

 

Cela me conduit à évoquer la question des élections :

 

Les législatives partielles de dimanche dernier et qui visait à renouveler six sièges de députés ont été marqué par une abstention record et l’élimination de tous les candidats macronistes dès le premier tour.

Avec un taux 13 à 21% de participation, le phénomène d’abstention s’amplifie.

Peut-on lire dans ces résultats un modèle qui s’appliquera aux prochaines échéances ? Ce n’est pas sûr toujours est-il que le citoyen s’éloigne de plus en plus des affaires de la cité. Et cela ne peut nous satisfaire

En ligne de mire se sont les régionales et les départementales

Toutes les forces politiques y pensent. Et certains leader politiques doivent en se rasant le matin y penser fortement.

Jadot, et les écologistes se sont déjà lancé

Mélenchon annoncera la couleur en octobre

Amont à de l’appétit…

Chez les macronistes le test de dimanche dernier est de mauvaise augure et l’encrage local manque au parti des marcheur pour relayer sa politique nationale

Quant à la droite, droite dans ses bottes elle attend le messie Baroin pour les futures batailles.

Le rassemblement national est en embuscade comme toujours et compte bien sur un scrutin national pour élargir son influence.

 

Les communistes ont donc toute leur place dans la bataille électorale.

 

La prochaine échéance qui est une élections au suffrages indirecte, sont dimanche prochain, les élections sénatoriales . les sénateur sont bien les représentants des collectivités, et ceux qui remontent les propositions et les problèmes des communes et de ses habitants forcément concernés. Même si l’Ile de France n’est pas concernée nous espérons que le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste sortira renforcé de ce scrutin. Nous connaissons l’implication des sénateurs de notre groupe qui porte les questions d’égalité des territoires, de transition écologique, de développement des services publics, de l’industrialisation, de la défense de l’emploi, des questions de pouvoir d’achat, de défense de la ruralité et du refus des choix gouvernementaux passés et à venir.

La prochaine échéance qui demandera l’implication des citoyens et des militants de notre parti se déroulera en mars 2021 pour les élections régionales et cantonales qui se dérouleront en même temps.

Pour les régionales, on voit bien avec le mandat Pécresse que cette collectivité a une action à la fois dans la vie quotidienne des Franciliens et aussi dans le domaine économique, notamment sur la question des transports avec la gouvernance d’IDFM autorité organisatrice des transports.

Pour Pécresse la campagne est belle est bien lancée. Et elle est sur tous les fronts pour faire valoir un bilan qui est pourtant pas reluisant. Elle a récemment été épinglée par la cours des comptes sur une aggravation des irrégularités en matière d’emploi et de rémunération des collaborateurs.

Même si le temps du véritable Bilan du Mandat Pécresse n’est pas encore venu, on peut déjà pointer les aspects négatifs ; les atteintes à la démocratie dans le fonctionnement de l’instance, la politique sécuritaire qui est de la com, volonté de financer des prisons, encore de la com, mise en place de l’open data ; néant, des aides accordés en faveur du clientélisme, pour le développement transport , écologie, social, c’est le néant.

Dernièrement le protocole signé entre Valérie Pécresse et l’Etat pour un montant de 2 milliards d’euros n’est pas satisfaisant. Le compte n’y est pas, puisque seule une partie des pertes de recettes est couverte. Ceci alors que les transports régionaux ont besoin d’investissements massifs, qui ont pris du retard ces cinq dernières années.

Au final l’intention pourrait être de faire payer la note aux usagers après les élections régionales de mars prochain.

 

Néanmoins, ces élections révèlent un enjeu majeur pour les salariés de la RATP et au-delà pour les usagers des transports qui est la de l'ouverture à la concurrence et donc la destruction ou non de notre entreprise telle que l'on la connait aujourd'hui.

 

Dans ce contexte, la proposition d’une candidature issue de la RATP est en réflexion et permettrait de mettre en avant les enjeux que le groupe communiste porte déjà au conseil Régional..

 

Pour les cantonales, même si l’impact sur notre entreprise n’est pas de même nature, les départements sont aussi très impliqué dans l’aménagement et les transports et représente un collectivité de proximité notamment dans la prise en charge sociale des habitants. Je ne développe pas …on peut détaillé dans la discussion.

 

Tous cela précèdera la tenue de notre prochain congrès en juin 2021 qui évoquera certainement la question des échéances de 2022.

A ce sujet, Fabien Roussel affirmait à Malo les bains notre volonté que les communistes pesent en 2022 dans un avertissement en particulier aux insoumis et aux écologistes.

Il indiquait « Chaque force politique justifie sa candidature", les uns "pensant que l'écologie est le centre de tout, d'autres pensant qu'ils sont légitimes par rapport à leurs derniers résultats aux élections présidentielles", et "d'autres disant qu'il faut un candidat unique à tout prix peu importe le programme". Il ajoutait ensuite "Si tous ceux-là pensent que comme en 2017 et 2012, le Parti communiste ne présentera pas de candidat, je dis à tout le monde : vous vous trompez »

Cela va certainement nous amener à débattre à l’avenir notamment suite à notre proposition de contruire un "Front populaire du XXIe siècle, pour l'humain et le climat".

 

Beaucoup de point sont donc à débattre

 

Je m’arrêterai la, conscient de n’avoir été exhaustif et c’est tant mieux pour le débat.

Je n’ai pas donc abordé les questions internationales et les tensions qui y existent.

Ni tous les aspects de l’actualité social ; notre journal « ça roule » et les infos envoyer aux communistes complètent bien mon propos. Je n’ai pas non plus traité de la Fête de l’humanité autrement. Ces questions viendront certainement dans la discussion si on le souhaite.

Je vous cède donc la parole.