Section PCF RATP

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Assemblée du 1er juillet 2021 - Rapport introductif

Chers camarades,

 

Je suis heureux que nous puissions enfin tenir une AG de manière présentielle et nous retrouver pour échanger dans une même pièce et non plus par visio-conférence.

 

Je ne peux commencer ce rapport sans saluer, une fois n’est pas coutume, une décision du ministère du Travail et de notre ancienne PDG Elisabeth Borne puisque depuis notre dernière AG de début Mai, son ministère a confirmé la décision de l’inspection du travail empêchant la procédure de révocation engagée contre Alexandre El Gamal.

C’est bien entendu quelque chose de positif dans une période où les bonnes nouvelles ne courent pas les rues sur le terrain social, mais c’est surtout important pour la période qui s’ouvre : la RATP voulait faire d’Alex un symbole pour montrer qu’il valait mieux ne pas se battre pour ses droits et casser celles et ceux qui pourraient dans les années qui viennent mettre des bâtons dans les roues pour la mise en concurrence de l’entreprise. Contre sa volonté, elle aura en réalité fait la démonstration inverse : Alex et la mobilisation contre la réforme des retraites étaient dans les clous mais surtout la lutte, l’action et la mobilisation payent !

Il ne s’agit pas que d’une victoire syndicale, sa portée va au-delà et doit nous servir à combattre les réticences, voire la résignation ou la crainte de certains collègues vis-à-vis de l’action collective en général.

 

 

 

L’AG d’aujourd’hui doit nous servir à 2 objectifs principaux : faire un bilan des élections Régionales que nous venons de vivre et préparer les prochaines échéances dès la rentrée, et en particulier les élections Présidentielle et Législatives de 2022.

                                                                                            

I Elections Régionales

 

Sur les élections Régionales en elles-mêmes, beaucoup de choses peuvent être dites mais je centrerai mon analyse sur quelques aspects qui me semblent fondamentaux pour nous préparer justement aux échéances de 2022 :

 

  1. 1. L’abstention a été un élément crucial de ces élections

                           Depuis maintenant de nombreuses années, tous les scrutins souffrent d’une augmentation importante de l’abstention. Ces régionales ont été particulièrement touchées avec plus de 65% d’abstention au 1er comme au 2nd tour. Et ce phénomène est d’autant plus important si l’on y ajoute les citoyens qui ne s’inscrivent même pas sur les listes électorales. Alors de quoi est-ce le symbole ?

                           Si bien évidemment tous les abstentionnistes ne se sont pas abstenus pour les mêmes raisons, il y a quand même une petite musique de fond que l’on entend qui consiste à dire en gros que « tous les politiques sont pareils », qu’ils sont « tous pourris », qu’on a rien à attendre de la politique et/ou que « de toute façon on ne peut rien changer » et qui conclut donc que nos votent ne servent à rien. On l’a tous entendue au moins une fois et certains médias et y compris certains responsables politiques contribuent à véhiculer ce discours.

 

Je pense qu’au moins 4 leçons sont à en tirer :

  • Les institutions politiques de la 5e République sont complètement essoufflées et ne permettent plus aux populations de se sentir représentées ou d’espérer pouvoir changer leur vie et leur quotidien.

 

  • Contrairement à ce que disent tous les responsables politiques sur les plateaux de télé les soirs d’élections, ce n’est pas en convainquant les abstentionnistes que l’on changera de politique mais bien l’inverse : en changeant le sens de la politique et en retrouvant des politiques qui mettent l’humain au centre, petit à petit les abstentionnistes pourront commencer à se ré-intéresser à la politique et à la chose publique.

 

  • Si nous sommes d’accord sur ces 2 points, nous devons à moyen terme nous préparer à ce que cette situation perdure et que l’abstention continue à être importante dans les années à venir.

Et bien entendu, plus l’abstention sera forte plus ce sera un petit nombre d’électeurs qui décidera de la politique à mettre en œuvre.

C’est un élément très important à avoir en tête pour établir la stratégie de campagne que nous voulons mettre en œuvre pour 2022.

Nous devons par exemple être particulièrement conscients que plutôt que de parler à 1 000 personnes (dont une grande majorité finira par ne pas voter ou voter pour le dernier qui aura parlé à la télé), il vaut peut-être mieux s’assurer que 100 de nos votants habituels iront bien voter le jour J.

 

  • Enfin, ces abstentionnistes sont un peu à mi-chemin de notre réflexion : comme nous la plupart trouvent que le système actuel ne prend pas en compte leur avis ou leurs besoins et que le système politique est complétement inféodé au système économique mais à l’inverse de nous, ils ne vont pas au bout des choses en proposant, comme nous le faisons, une transformation profonde de la société, le passage à une 6e République, la révocabilité des élus, des pouvoirs d’intervention des salariés dans l’entreprise, etc...

Reste donc à leur faire voir que la situation ne s’améliore pas depuis qu’ils ne se préoccupent plus de la politique, bien au contraire même, puisqu’en abandonnant ce terrain, ils laissent de plus en plus les mains libres aux dirigeants issus des sphères financières et médiatiques.

 

 

  1. 2. La répartition des voix gauche/droite

              Au premier tour, les voix de l’ensemble des listes de gauche atteignent péniblement un tiers des votes tandis que les 3 premières listes de droite font 60% des votes.

              Ce déséquilibre s’est confirmé au second tour puisque les 3 listes de droite/extrême droite atteignent plus de 65% des voix et la liste de l’union de la gauche 33%.

Ces résultats sont très inquiétants, d’autant plus qu’ils confirment un rapport de force déjà constaté lors d’élections précédentes...

 

  1. 3. La répartition des voix à gauche

              Au sein de la gauche, en revanche, la répartition de ce vote est plutôt encourageante puisque notre liste atteint un score tout à fait comparable aux listes du PS ou d’EELV. Le doute était d’ailleurs total sur l’ordre d’arrivée de ces listes. Pour la première fois depuis bien longtemps pour une élection de cette ampleur, notre liste aurait très bien pu être en tête de la gauche au 1er tour.

Dans le reste de la France les résultats sont aussi encourageants pour nous : hormis la perte du Val-de-Marne (qui se laissait déjà un peu entrevoir depuis les Municipales de l’année dernière) nous gagnons la Réunion et nous progressons dans de nombreux Conseils Régionaux et Conseils Départementaux : nous doublons notre nombre de conseillers régionaux en passant de 29 sur le précédent mandat à 62 conseillers régionaux communistes et malgré la perte du Val-de-Marne, nous passons de 153 à 160 conseillers départementaux grâce à notre entrée dans 17 conseils départementaux où nous n’avions pas d’élus jusque-là.

Est-ce que nous pesons plus parce que moins de monde a voté (profite-t-on de l’abstention ?) ou y-a-t-il un réel changement dans le rapport de force des partis de gauche au point qu’avec la FI nous pesons aujourd’hui un tiers du vote de gauche ? C’est une des choses que nous devons analyser aujourd’hui.

 

  1. 4. Les scores de l’extrême droite

              Le score de l’extrême droite est aussi un élément que nous devons analyser. Les sondages donnaient un score écrasant aux listes du RN qui ne l’a finalement pas du tout atteint dans les proportions attendues.

Il perd même certains cantons qu’il avait gagnés lors des précédentes échéances et recule ainsi en nombre d’élus en en perdant près d’un tiers.

Dans une période où les idées de l’extrême droite se répandent à vitesse grand V dans la société, il est étonnant que le vote d’extrême droite subisse ce revers. Si une partie peut être mise sur le compte des divisions de l’extrême droite et des divisions internes du RN, celles-ci sont loin de tout expliquer.

La même question que pour la répartition des votes à gauche se pose donc pour le RN : est-ce que le RN est à son tour victime de l’abstention après en avoir profité dans de nombreuses élections ? Ou bien une part de l’électorat qui votait FN/RN jusque-là retourne vers la droite classique ?

 

  1. 5. Pécresse

Enfin, si la droite sort confortée de ces élections, le résultat en Ile-de-France en particulier, avec la victoire de Pécresse nous pose un sérieux problème puisque son principal objectif est l’ouverture à la concurrence de notre secteur. Elle a d’ailleurs réaffirmé entre les 2 tours sa volonté d’accélérer le calendrier de la libéralisation.

Sauf retournement de situation incroyable, notre idée d’une régie régionale empêchant la privatisation des transports en Ile-de-France ne pourra donc pas être mise en place avant au mieux les prochaines élections Régionales en 2027, c’est-à-dire après la date prévue pour la mise en concurrence de Bus.

L’exemple des multiples accidents du T9 n’a pas suffi à convaincre de la nécessité d’entreprises publiques pour le transport mais nous devons continuer le travail d’explication auprès des usagers notamment de l’importance du service public de transport, ne serait-ce que pour les enjeux de sécurité ferroviaire et routière des réseaux.

Si la mobilisation des personnels et usagers du transport resteront la clé, nos élus à la région et le groupe communiste qui devrait se constituer autour d’eux seront un appui important pour mener cette bataille.

 

 

D’autres éléments pourraient être versés au débat concernant les Régionales mais je pense avoir abordé succinctement les principaux.

Certaines similitudes existent d’ailleurs avec une autre élection qui a aussi eu lieu entre notre dernière AG et aujourd’hui : la législative partielle du 20e arrondissement de Paris.

Cette élection a elle aussi été marquée par une très forte abstention (seulement 15% de participation). Notre Parti y a présenté Thomas Roger, jeune infirmier ayant toujours vécu dans l’arrondissement mais complétement inconnu du grand public. Celui-ci y a enregistré près de 11% des voix, soit plus de la moitié des 20% enregistrés par la bien plus connue Danielle Simonnet présentée par LFI et arrivée 2nde à cette élection derrière la candidate du PS qui a fait 25%. C’est notre meilleur score depuis 40 ans sur cette circonscription !

Pour comparaison, en 2017 notre candidat, Jacques Baudrier, avait atteint seulement 4,55% des voix avec une participation de 43%.

Nous progressons dans presque tous les bureaux en pourcentage, mais y compris nous progressons dans certains bureaux en nombre de voix, malgré une participation presque 3 fois plus faible.

Les camarades du 20e sont toujours en train d’analyser les résultats par bureau et voir quel peut avoir été l’impact réel de leur activité militante mais ce dernier élément doit nous interpeller : nous sommes une des seules forces à avoir gagné des voix entre 2017 et 2021 malgré une participation en baisse.

Ce succès s’explique peut-être en partie par le travail réalisé par la section du 20e de ciblage d’électeurs et de sympathisants communistes identifiés lors d’initiatives diverses ces dernières années pour s’assurer qu’ils et elles se mobilisent bien le jour du scrutin.

 

 

 

II Echéances Présidentielle/Législatives de 2022

 

Je prends le temps d’évoquer ces éléments parce que je voudrais que nous commencions aujourd’hui à réfléchir à la campagne que nous voulons mener dans l’entreprise pour les échéances de 2022 (Présidentielle et Législatives).

Nous devons avoir un plan de bataille dès la rentrée car la campagne va partir très vite. Quasiment tous les candidats sont déjà plus ou moins déclarés à 1 an de l’échéance : Macron, Le Pen, Hidalgo, Mélenchon… quelques doutes subsistent pour EELV ou LR qui n’ont pas tout à fait tranché mais il est certain qu’ils présenteront un candidat.

En ce qui nous concerne, notre dernier Congrès, puis la Conférence Nationale du début d’année et enfin le vote des adhérents d’Avril ont validé le choix d’une candidature communiste à l’élection présidentielle et Fabien Roussel a été désigné très largement pour l’incarner.

Nous pouvons donc dès maintenant populariser cette candidature et faire connaitre nos idées et notre programme.

 

La question qui se pose donc à nous est : comment nous y prendre au mieux ?

 

Et cette question en soulève 3 autres :

              -l’une stratégique/théorique, quel est notre objectif avec cette campagne ?

              -une autre plus tactique, quel axe de campagne aborder auprès des agents RATP pour mobiliser leur vote ?

              -et enfin une bien plus concrète, quelles méthodes ? Quels outils ?

 

1/ Notre objectif

Concernant l’objectif de cette campagne, il est simple, c’est celui discuté en Congrès : arrêter d’être dans l’ombre d’autres et profiter de l’échéance pour parler au plus grand nombre pour donner une vitrine au PCF, au communisme et à nos idées et propositions.

                           Il s’agit donc d’un processus : 2022 n’est pas une fin en soi, c’est une étape dans la reconstruction à plus long terme d’un discours communiste audible par le plus grand nombre.

                           Il faut se le dire tranquillement, au risque de créer sinon des attentes et des espoirs qui ne pourront qu’être déçus.

                           Avec cette candidature, nous nous donnons une possibilité d’exister et d’être à nouveau écoutés par des populations qui ne croisent pas de communistes tous les jours et nous croient/croyaient disparus parce que nous avions disparu des radars en nous rangeant derrière Mélenchon. Ils n’entendent donc plus notre discours alors qu’ils y auraient intérêt, d’autant plus qu’ils ne se satisfont plus du discours des autres forces politiques, même de gauche.

                           Je pense que c’est dans un état d’esprit conquérant que nous devons être : avec cette candidature nous n’avons rien à perdre mais tout à gagner, et elle nous donne l’opportunité de retrouver une visibilité pour le programme du Parti, le faire connaitre, l’expliquer et montrer en quoi il est plus cohérent et transformateur que celui d’autres forces politiques qui se satisfont bien du système capitaliste.

                           Les sujets sur lesquels nous nous démarquons du PS, d’EELV ou même de LFI ne manquent pas (sans même parler de la droite bien entendu) : sens et rôle du travail, relation entre « Humain, planète et économie », pouvoir des salariés dans l’entreprise, place des services publics, sécurité emploi/formation, critères sociaux et environnementaux dans l’attribution de crédits aux entreprises, énergie, etc… Autant de sujets que nous sommes seuls à porter et qui nécessitent donc notre parole.

Voilà qui nous mène à la question de l’axe qui doit mener notre campagne.

 

2/ Notre axe de campagne : comment susciter le vote ?

                           Vu le nombre de candidats (y compris le nombre important se revendiquant de gauche) et la baisse du nombre d’électeurs dans les derniers scrutins, cette campagne risque d’être très âpre entre les diverses forces. Alors qu’est-ce qui peut nous démarquer ? Qu’est ce qui peut faire qu’un agent RATP ira voter et ira voter PCF ? C’est-à-dire quel axe de campagne pensons-nous qu’il puisse susciter le vote ? (En gros, qu’est-ce qu’on veut écrire dans nos tracts ?)

 

                           C’est une question importante que nous devons commencer à penser aujourd’hui. Une option facile consisterait à simplement dénigrer les autres forces. En y allant à la serpe nous pourrions facilement dire : RN et Zemmour fachos, LREM et LR libéraux, PS et EELV libéraux-compatibles démasqués par le mandat Hollande, Mélenchon trop clivant et imbu de lui-même et NPA ou LO inutiles pour peser.

                           Si une partie de cette analyse à l’emporte-pièce pourra très ponctuellement servir à finir d’arracher certains votes, elle ne peut et ne doit en aucun cas être le cœur de notre argumentation. Avec la richesse de notre programme et de nos idées nous ne pouvons pas nous satisfaire de gagner des votes par « le vide » ou par le défaut des autres candidatures. Nous devons imprimer notre propre cap et séduire sur nos idées, pas sur la défaillance de celles des autres. C’est d’ailleurs l’objectif de notre candidature que je viens de rappeler juste avant.

 

                           Alors quelles peuvent être les thématiques qui parlent aux agents RATP ? Sur quels sujets doit-on centrer notre campagne à la RATP ?

                           La campagne nationale de Fabien est intitulée « LE DÉFI DES JOURS HEUREUX » et fait donc clairement référence au programme du CNR dont « les jours heureux » était le sous-titre et dont l’objectif était de « débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain ». 75 ans plus tard c’est toujours d’une profonde actualité, alors comment le traduire chez nous aujourd’hui ?

             

                           Pour ma part, de ce qui ressort des discussions que je peux avoir avec des collègues, je pense que le pouvoir d’achat, l’accès à un système de santé et éducatif de qualité ou encore à la retraite sont des éléments cruciaux et menacés aujourd’hui. Plus généralement, la défense des services publics et de celles et ceux qui les font vivre est un élément qui parle à beaucoup de monde, notamment après la crise sanitaire qui a bien montré leur rôle central dans notre société.

                           J’invite toutes celles et ceux qui prendront la parole dans la discussion à nous dire sur quels sujets ils pensent que nous devrons insister pour mener notre campagne RATP en fonction des sujets qui sortent avec leurs collègues dans leurs attachements.

 

              3/ Quels outils ? Quelles méthodes ? Quels matériels ?

                           Une fois que nous aurons identifié les quelques thématiques que nous voulons particulièrement développer et mettre en avant, reste à voir comment nous comptons nous y prendre concrètement. Pour ce qui nous concerne donc, auprès des 45000 salariés de la RATP.

              Je pense que 3 types de militantisme sont à réfléchir :

                           -un 1er interne, pour mobiliser nos adhérents, les impliquer dans la campagne, les former et leur donner les arguments pour convaincre,

                           -un 2ème, « de masse », pour que tout le monde entende au moins une fois parler de la candidature de Fabien et de notre programme,

                           -et un 3ème plus méthodique et quasi-individualisé qui aura vocation à gagner des votes et pourquoi pas aussi à faire adhérer au PCF.

 

              Le 1er travail, de mobilisation et de formation interne peut passer par plusieurs outils : rappels réguliers des adhérents tout au long de la campagne, formations thématiques, diffusion d’argumentaires courts sur divers sujets mais il doit avoir lieu dès Septembre pour que le plus grand nombre de camarades commence à s’impliquer et soit rapidement outillé pour facilement répondre à leurs collègues ou dans les initiatives militantes que nous organiserons.

 

              Pour le 2ème travail, celui de masse, plusieurs outils peuvent être utilisés : édition et diffusion massive dans les attachements de 2 ou 3 Ca Roule entre Septembre 2021 et Avril 2022 dédiés spécifiquement à développer certains points de notre programme, diffusion des tracts édités nationalement, édition et collage massif dans les attachements d’un visuel de campagne, édition et/ou partage de vidéos dans nos cercles de collègues, éventuellement aussi grande initiative publique d’agents RATP autour d’une thématique de la campagne.

 

              Pour le 3ème travail, celui plus fin qui consistera à aller chercher les votes 1 à 1, il doit être méthodique. Nous pouvons passer, comme nous l’avons fait dans la plupart des élections précédentes, par un Appel à voter : celui-ci a l’avantage que chacun de nous doive réfléchir à qui le proposer parmi les agents RATP que nous connaissons et surtout que nous allions les voir ensuite en leur demandant de le signer. Voilà qui nous assure d’avoir au moins 1 discussion avec ces personnes sur le pourquoi d’une candidature communiste et de voir quelles peuvent être leurs réticences à ce sujet.

              Les rappels réguliers aux adhérents de la section pourraient servir notamment à remonter les noms obtenus depuis les rappels précédents.

              Autre outil que nous pourrions utiliser : sur les sites où un ou plusieurs adhérents identifient des personnes proches de nous, nous pouvons également organiser des « réunions d’attachements » dans l’attachement ou dans un café proche en réunissant 5 ou 10 agents qui s’intéressent et se posent des questions sur notre candidature. C’est un dispositif relativement léger qui permet de répondre plus précisément et plus longuement aux interrogations que pendant une distribution de tract et viendrait en complément de celle-ci.

 

              Durant toutes les initiatives, nous devrons également avoir le réflexe de prendre puis garder un contact régulier avec toutes celles et ceux que nous voyons intéressés par la candidature de Fabien pour nous assurer qu’ils ne changeront pas d’avis en cours de route et qu’ils iront bien voter le jour du scrutin.

              Voilà quelques éléments que nous pouvons déployer et mettre en œuvre dans cette campagne. N’hésitez pas là aussi dans la discussion à donner votre avis sur les outils, méthodes ou actions que nous pourrions mener.

 

              Je vous invite vraiment à donner votre avis sur toutes ces questions. L’idée étant que nous mettions tout sur la table aujourd’hui pour qu’un petit groupe de travail puisse réaliser durant l’été un plan de campagne complet qui reprenne ces éléments pour que nous puissions en discuter lors de notre première AG de rentrée. Nous pourrons ainsi adopter dès Septembre un plan de phasage détaillé de notre campagne et avoir ainsi une vision claire pour tous les adhérents de la section sur la campagne. Si nous en arrêtons l’idée, il faudra composer très rapidement ce groupe de travail. Si certains d’entre vous veulent en faire partie, n’hésitez pas à vous manifester.

 

 

III Fête de l’Huma 2021

 

              Enfin, avant de vous donner la parole, je ne peux pas finir ce rapport sans donner un point d’information très rapide concernant la Fête de l’Huma. La fête 2021 aura bien lieu et elle aura lieu les 10, 11 et 12 Septembre. Elle aura bien sûr une résonnance toute particulière pour plusieurs raisons : elle n’a pas eu lieu sous sa forme habituelle l’année dernière, il s’agira de la Fête qui lancera la candidature de Fabien Roussel et il s’agira en plus de la dernière Fête sur le site de la Courneuve puisque les prochaines auront lieu à Brétigny-sur-Orge.

 

Malheureusement, à l’heure actuelle il nous manque encore un nombre important d’informations pour pouvoir tenir notre stand dans de bonnes conditions.

Il semblerait qu’une jauge maximale de participants va être mise en place, ce qui va réduire considérablement le public et le pass Sanitaire devrait être de rigueur.

Il semble également que le nombre de stands sera limité à 70 et qu’ils seront montés par une société extérieure, ce qui va limiter le nombre de repas de chantier qui était l’une des sources de l’équilibre financier du stand.

J’ai également appris que des travaux d’aménagement ont commencé sur le site et qu’il a déjà profondément changé par rapport à ce que nous connaissions les années passées.

L’incertitude domine donc et la question se pose toujours de savoir dans quelles conditions nous pourrions y être, si elles permettront d’assurer l’habituelle bonne humeur qui fait le succès de notre stand et du coup si nous voulons y être présents.

Si c’est le cas malgré tout, l’aménagement, le modèle financier et le fonctionnement du stand devront être profondément repensés.

Mickaël dira certainement un mot mais la seule chose sûre aujourd’hui est que notre stand ne connaitra pas cette année des conditions similaires à ce que nous connaissions les années passées.

Dans l’état actuel des choses, avec le manque d’information et le retard pris, il nous parait en tout cas très compliqué d’engager la section dans la tenue d’un stand mais nous pouvons bien entendu aborder cette question dans la discussion.

 

Merci de m’avoir écouté,

Je vous laisse la parole.