Edito :
Le candidat des jours heureux !
La campagne de l’élection présidentielle devrait être l’occasion d’un débat sérieux sur l’avenir de notre pays. Au lieu de quoi l’espace médiatique (contrôlé pour l’essentiel par des hommes d’affaires comme Bouygues, Niel ou Bolloré) est saturé par les thèses nauséabondes racistes et fascistes. Le but est d’éviter qu’on parle des vrais problèmes : un pouvoir d’achat qui se réduit pour les plus modestes, un modèle social attaqué de toutes parts, une jeunesse plongée dans la précarité et en souffrance, des services publics et une industrie en déliquescence, l’inaction face à l’urgence climatique.
La société française est gangrénée par les inégalités. A un bout, une petite classe de privilégiés qui détient tous les leviers de commande et s’en sert pour s’enrichir toujours davantage. A l’autre bout, le monde du travail, de l’ouvrier au cadre, qui produit toutes les richesses, mais n’a pas son mot à dire et subit.
Rien ne changera si on ne s’attaque pas à la finance et à son pouvoir, c’est-à-dire aux fondements de ce système d’exploitation qu’est le capitalisme. Une société plus juste et plus solidaire, le partage des pouvoirs et des richesses, un nouveau mode de développement plus durable : C’est ce projet que défend le candidat communiste Fabien ROUSSEL.
Cette candidature part des exigences et des revendications portées par les mobilisations sociales et sociétales. Comme à la RATP contre la privatisation des transports et la casse de l’entreprise publique. Elle est à votre disposition pour faire entendre votre aspiration à un vrai changement.
Face aux Macron, Pécresse, Zemmour et Le Pen qui, au-delà de leurs différences, sont tous d’accord pour pérenniser le capitalisme, ouvrir une perspective suppose le rassemblement des forces progressistes. Mais cela n’a de sens et de réalité que sur la base d’un contenu transformateur. Ces dernières années, les couches populaires se sont largement détournées de la politique et du vote, déçues par une gauche qui a renié ses engagements. Donner plus de poids aux idées communistes est la condition indispensable pour reconstruire une gauche digne de ce nom en France et bâtir l’espoir d’une vie meilleure.
Le droit au bonheur n’est pas une utopie. Mais il faut se battre pour le gagner. Cela se joue dans l’action citoyenne et syndicale au quotidien, mais aussi dans les urnes. Le 10 avril avec le vote pour Fabien ROUSSEL, le candidat des jours heureux ◼
