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Jusqu'au bout, notre volonté d'union !

Jean-Luc Mélenchon est le candidat soutenu par le Parti Communiste Français, Après un large débat dans leurs rangs fin 2016, les communistes ont fait ce choix avec un double objectif : rompre avec la politique libérale du précédent mandat et construire une candidature de rassemblement pour que la gauche authentique puisse l’emporter.

Aujourd’hui, la recherche de cette unité demeure une exigence.

La reconstruction d’une perspective de transformation ne se fera pas autour d’un homme. Le PS, après 5 années de Hollandisme, a perdu la légitimité d’être l’axe de rassemblement de la gauche. Le 18 mars, à Paris, entre la marche initiée par J.-L. Mélenchon à République et le meeting de B. Hamon à Bercy, 150 000 personnes étaient mobilisées, souvent sur les mêmes attentes. Allons-nous les priver de toute issue majoritaire, ou bien prendre leurs exigences comme colonne vertébrale pour construire l’alternative à gauche ?

Les convergences qui se font jour sur les nouveaux pouvoirs parlementaires, les droits sociaux et citoyens, la politique de relance du Smic et des bas salaires, l’abrogation de la loi travail et la nouvelle loi de sécurité professionnelle, la réforme fiscale et sociale européenne, la défense des services publics, les mesures antiracisme et de régularisation des sans-papiers, la transition écologique constituent une base pour cela.

Une large majorité d’électeurs de gauche souhaite qu’il n’y ait qu’un seul candidat de gauche afin de se donner toutes les chances que celui-ci soit présent au deuxième tour. Cette majorité d’indécis se refuse à voter au premier tour pour Macron, l’homme des marchés financiers dont le programme n’est que la fuite en avant vers toujours plus de libéralisme.

En politique, l’arithmétique ne fait pas loi, certes, et nous entrons dans ce moment de la campagne où il ne s’agit plus de tergiverser, mais d’agir. Mais ce n’est pas tergiverser que de continuer politiquement à être à l’initiative pour « créer des ponts là où nous nous heurtons à des murs ». C’est agir et poser des fondations pour aujourd’hui et pour après.

Le seul vote utile au premier tour est celui qui permet d’exprimer clairement le besoin de changement, qui met en mouvement des millions d’hommes et de femmes qui n’ont pas renoncé à faire du progrès social et démocratique le moteur de la société.

Oui, 15% et 10%, cela peut faire 25%, s’il y a une forte dynamique populaire, unitaire, et une campagne claire de pédagogie politique sur les besoins, les enjeux, tournée surtout vers les abstentionnistes et les électeurs en colère tentés par le Front national.

Certes, Benoît Hamon a infléchi son discours vers la « modération ». Il assume désormais une partie du bilan hollandais, reste ambigu, hésitant sur la politique européenne et internationale, et est allé voir Angela Merkel... Son positionnement relève cependant d’une social-démocratie qui reste ancrée à gauche.

Jean-Luc Mélenchon mène de son côté une campagne tambour battant, sur un programme proche de « l’Humain d’abord ». Il a fait se lever des forces jeunes, plurielles, nouvelles, et porte l’espoir de la gauche de transformation sociale, de la gauche debout.

Alors oui, Pierre Laurent a raison d’exiger une rencontre avec Hamon, Mélenchon, Jadot, pour tenter de parvenir à une plateforme partagée sur des objectifs communs de rupture par rapport aux politiques menées depuis 30 ans.

Chacun dans son créneau, Marine Le Pen, Fillon, Macron, veulent tous liquider définitivement le « modèle social français » issu du Conseil National de la Résistance, mais notre peuple le sent, le sait.

Faisons tout pour lui proposer une véritable alternative.